Anamorphose du paysage

Entre la Meuse et la ligne de chemin de fer, dans un territoire suburbain, interurbain, industriel, il s’agit de permettre l’émergence d’un nouveau quartier, d’un nouveau paysage. Le projet se présente comme une déformation habitée de la rive, combinant certaines spécificités locales à l’exploitation des deux grands réseaux (fluvial et ferroviaire). L’espace public majeur est le quai, déclinaison urbaine de la figure du chemin de halage, autour duquel s’articulent des mouvements de sols, des mondes végétaux, des configurations topographiques propres à ce territoire. La présence de nombreuses carrières de pierre en activité dans la vallée et les alentours permet d’envisager l’expérimentation d’une nouvelle voie vers la ville durable. Le dispositif permet la coexistence de l’échelle globale et locale à l’intérieur d’un objet-motif  sur l’idée d’une hybridation culturelle entre architecture et infrastructure et le refus de la distinction entre sols publics et objets privés.