DLW architectes

François DUSSAUX (FR)
Aurélien LEPOUTRE (FR)
Vincent WATTIER (FR)

DLW ARCHITECTES

François Dussaux (FR), architecte
Aurélien Lepoutre (FR), architecte
Vincent Wattier (FR), architecte 23 boulevard de Chantenay 44100 Nantes – France
+33 2 40 69 00 65 – contact@dlw-architectes.fr
www.dlw-architectes.fr

 

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A. Lepoutre, F. Dussaux & V. Wattier

Quand avez-vous gagné Europan ? Sur quel site et dans quel pays ? Et comment l'équipe était-elle composée ? Pouvez-vous décrire la ou les idées principales de votre projet ?

E4, Athis-Mons (FR) – "Graft and sutures"

Le projet proposait une stratégie de ré-urbanisation d’un axe routier important du sud de la région parisienne reposant sur des interventions ponctuelles jalonnant la RN7. Sur le principe des points de suture, chaque opération visait à relier les deux rives de la voie tout en recherchant une cohérence urbaine à l’échelle du territoire.
Les projets architecturaux associaient des équipements publics de proximité et des immeubles de logements verticaux dont la hauteur permettait de rendre lisible la ponctuation de la RN7 à grande distance. Les équipements situés en rez-de-chaussée étaient conçus pour participer activement à l’espace public (toitures accessibles, porosités et traversées piétonnes…). Les logements étaient conçus sur un modèle traversant distribué soit par des coursives, soit par des paliers compacts. L’expression des modes de distribution en façade donnait à lire le fonctionnement interne et générait une perception de stratification horizontale ou verticale.

   

Votre projet a-t-il eu une suite opérationnelle ? Si oui, laquelle et sous quelle forme ? Et cela a-t-il eu un effet formateur pour vous quant au processus à gérer ? Si oui, lequel ? Sinon, pour quelles raisons le projet n'a-t-il pas abouti ?

Le projet a donné lieu dans un premier temps à une étude urbaine sur le site du concours. Le développement du projet s’est heurté aux réalités de l’immobilier, et les différentes formes de pollution générées par la RN7 ont constitué un obstacle insurmontable pour les opérateurs.
Dans un second temps, nous avons adapté notre réflexion sur un site nantais plus opérationnel. Une étude a été menée sur l’îlot Huppel, situé en entrée de ville de l’hyper-centre. L’étude s’est poursuivie par la réalisation sur une partie du site, rue de Rieux, d’une opération associant des logements sociaux et une crèche. Plusieurs éléments des réflexions du concours ont trouvé un écho auprès de la Ville et du maître d’ouvrage et ont été mis en œuvre.
La réalisation a été rendue possible par l’intérêt porté par la ville (représentée par Nantes Aménagement) et la volonté du maître d’ouvrage (La Nantaise d’Habitation) d’expérimenter de nouvelles pistes de travail.

 

Gagner Europan a-t-il déclenché la création d'une structure professionnelle et si oui, laquelle et avec quels partenaires ?

Le concours et ses suites nous ont amenés à créer notre structure actuelle. Les 3 membres de l’équipe sont associés depuis fin 1999 dans le cabinet DLW architectes.

Gagner Europan a-t-il eu un effet de label pour vous après le concours (reconnaissance par des maîtres d'ouvrage, appel à des concours ou commande directe) ? Si oui, lequel ? Vous sentez-vous appartenir à une "génération Europan" et si oui pour quelles raisons ?

Le label Europan a été identifié par quelques maîtres d’ouvrage et acteurs de l’urbanisme (urbanistes et aménageurs) comme une garantie de qualité de réflexion et nous a sans doute permis d’être retenus pour des concours. L’opération réalisée à Nantes a déterminé le développement de notre activité autour des logements et des équipements publics.
Le fait de croiser, au début de notre activité, d’autres lauréats du concours (Garot Boixel à Nantes, agence K, Atelier du Pont, TOA à Paris par exemple) nous a surtout confortés dans notre volonté de créer une structure, indépendamment des styles ou références architecturales de chacun.

 

La problématique développée dans votre projet primé a-t-elle été fondatrice d'une démarche récurrente dans votre travail de projet ? Si oui, de quelle manière ? Et plus particulièrement dans quels projets ultérieurs au concours construits ou pas ?

Notre première réalisation s’est inscrite en continuité des réflexions du concours dans certains dispositifs : création d’une place publique, porosité de l’îlot, superposition équipement public/logements, cellules traversantes et distribution par coursive. Thèmes que nous avons continué à développer ultérieurement dans d’autres projets, le travail à l’échelle urbano-architecturale correspondant aux enjeux croisés lors de multiples occasions. A contrario nous n’avons pas eu l’opportunité de développer des projets urbains à une plus large échelle, dimension sur laquelle reposait l’idée maîtresse du concours Europan.

POROSITÉ DE L'ÎLOT & PASSAGES

 

HAUTEUR & SUPERPOSITION

 

COURSIVES DE DISTRIBUTION