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2017

Comment réintroduire l’économie productive dans les nouveaux quartiers urbains ?

De nombreuses anciennes aires industrielles dans et autour des villes sont vacantes. Les bâtiments sont abandonnés, les activités se sont déplacées ou arrêtées, et les sites sont aujourd’hui des friches industrielles. L’obsolescence est le dénominateur commun de ces sites, et leur avenir est incertain. Mais on rêve de les voir éclore en nouveaux quartiers urbains vivants. Et pour éviter la gentrification opérée dans de nombreux projets de renouvellement urbain ces dernières années, ne faudrait-il pas réintroduire sur ces sites… des activités productives ? Parce que ces lieux furent jadis industriels et reliés à la ville. Et parce qu’on veut une ville réellement mixte, ce mélange incluant également l’économie productive.

Comment créer des quartiers urbains vivants qui soient productifs avec des artisans, des fabricants et une production locale ?

Les villes voudraient toutes devenir mixtes. Mais les approches standardisées pour créer des « vibrantes communautés » rassemblent un imaginaire mélangeant habitat, bureaux, cafés et restaurants. Mais est-ce suffisant ?
Ne faut-il pas aussi insuffler de la vie dans un quartier existant à travers des activités productives ? Cette option pourrait-elle être viable aussi dans le cas de cités dortoirs ? Que signifie la production pour des industries basées sur la création et le savoir ? Quel équilibre économique serait nécessaire pour maintenir les activités économiques alors que la zone s’améliore et que les prix de l’immobilier grimpent ?

Comment de nouvelles conditions de mobilité peuvent-elles encourager une hybridation entre ville et production?

Les infrastructures sont des éléments fondamentaux pour permettre l’économie dynamique de la ville. Mais elles ont souvent été conçues contre l’urbanité de celle-ci : autoroutes, parkings, lieux intermodaux provoquent coupure et renforce la fragmentation urbaine.
De nouvelles visions de la ville autour d’un modèle de mobilité douce offrent des opportunités inédites de réinvestir ces infrastructures pour les adapter. Mais comment garantir que cela induise une vie urbaine plus durable et une hybridation de programmes incluant les activités productives ? Comment renforcer les infrastructures comme un terrain propice à la ville productive ? Des chaussées déclassées peuvent-elles devenir des rues productives ? Des parkings obsolètes se transformer en lieux productifs ? Des nœuds intermodaux revalorisés générer des hubs productifs ? Et quelles nouvelles logiques d’espaces pourraient se développer à partir de ces scenarii ?

Quel type d’urbanité pour les zones logistiques et industrielles ?

La ville contemporaine est marquée par un urbanisme de grandes surfaces actives et reliées aux réseaux métropolitains, et d’industries plus légères en périphérie des centres-villes. Tous deux fonctionnent en autarcie par rapport aux zones adjacentes à usages monorythmiques.
Le défi sera d’injecter de nouvelles économies potentiellement génératrices de synergies entre les usages, mais aussi de porosités, donnant vie à un milieu urbain polyrythmique. Comment donc développer des espaces communs partageables entre des usagers d’activités différentes et avec les habitants des zones alentour ?